Le blanchissage du linge est bien plus qu’une simple tâche domestique pour de nombreux BNC. Qu’ils soient avocats, médecins, consultants ou entrepreneurs, la propreté et l’apparence professionnelle de leurs vêtements sont essentielles. Cependant, cette exigence peut également représenter une dépense significative. C’est là que la compréhension des tarifs pratiqués par les pressings et la maximisation des avantages fiscaux deviennent essentielles.
Les frais de blanchissage professionnel englobent toutes les dépenses liées à la propreté et à l’entretien des vêtements utilisés dans l’exercice d’une profession libérale. Cela inclut le nettoyage, la réparation et le repassage des articles pour garantir une présentation impeccable. Que vous soyez avocat, médecin ou consultant, des vêtements propres et bien entretenus sont essentiels pour inspirer confiance et crédibilité à vos clients, patients et partenaires commerciaux.
De nombreux BNC optent pour l’externalisation de leur blanchissage en ayant recours aux services de pressing professionnels. Cela leur permet de bénéficier de l’expertise d’un professionnel pour le nettoyage de vêtements délicats ou spécifiques à leur domaine. C’est un moyen pour eux de gagner du temps et de se concentrer sur leur travail plutôt que sur les tâches de blanchissage.
Il est important de comprendre que les frais de blanchissage peuvent être éligibles à la déduction fiscale, sous certaines conditions. Ils doivent être considérés comme des charges d’exploitation, directement liés à l’exercice de votre profession libérale, et doivent être justifiés par des preuves adéquates. Pour simplifier cette démarche, un forfait de blanchissage peut être évalué mensuellement, en se basant sur les tarifs habituellement pratiqués par les blanchisseurs.
Comment déterminer le forfait de blanchissage ? Le forfait de blanchissage concerne l’entretien des vêtements professionnels. Il offre deux options d’entretien :
La première consiste à recourir aux services d’une blanchisserie, ce qui implique de conserver les factures pour les inclure dans la comptabilité.
La seconde option est de prendre en charge soi-même l’entretien du linge, une pratique souvent adoptée par les infirmières libérales. Cette solution engendre des coûts en électricité, en eau et en produits d’entretien, qui s’accumulent au fil du temps.
L’administration fiscale accepte une évaluation forfaitaire des frais de blanchissage dès lors qu’ils sont justifiés. Pour ce faire, il est possible de demander un devis auprès d’une blanchisserie ou de réaliser un lavage en blanchisserie une fois par trimestre ou par an, afin de disposer d’une facture à jour des tarifs pratiqués.
À titre d’exemple, des frais de blanchissage de 5 euros par jour travaillé, avec une moyenne de 15 jours travaillés par mois, soit 180 jours par an, permettent de déduire 900 euros chaque année.
La déduction fiscale des frais de blanchissage revêt une importance majeure pour les BNC. Non seulement elle permet d’optimiser la charge fiscale globale en réduisant le bénéfice imposable, mais elle encourage également la conformité avec les normes d’hygiène et de présentation requises dans de nombreuses professions. Ainsi, elle favorise une image professionnelle positive, qui peut avoir un impact direct sur le succès et la réputation du professionnel dans son domaine.
Par défaut, les charges de véhicule sont déduites aux frais réels, nécessitant la collecte minutieuse de toutes les factures et justificatifs, avec une proportion d’usage professionnel à prendre en compte. Cette complexité est accentuée par la diversité des situations, que la voiture soit détenue à titre personnel ou professionnel. Pour simplifier ces démarches fastidieuses, l’État propose un barème d’indemnités kilométriques, remplaçant ainsi les calculs détaillés. Découvrons ensemble les barèmes applicables en 2024 pour les dépenses effectuées en 2023.
Les Barèmes Kilométriques : Un Outil Précieux
Les barèmes kilométriques établis par l’administration fiscale prennent en compte divers éléments pour évaluer les frais de déplacement. Ces éléments comprennent notamment la dépréciation du véhicule, les frais de réparation, les dépenses de pneumatiques, la consommation de carburant et les primes d’assurance. Toutefois, les frais de stationnement et de péages ne sont pas inclus dans ces barèmes, mais peuvent être déduits en supplément.
Comment Fonctionnent les Barèmes ?
Les barèmes varient en fonction de la puissance administrative du véhicule et de la distance parcourue dans l’année. Ils sont répartis en trois catégories : automobiles, motocyclettes et cyclomoteurs. Chaque année, ces barèmes sont fixés par arrêté et publiés au Journal Officiel.
Barèmes Kilométriques pour les Voitures
Pour les automobiles, les barèmes varient en fonction de la puissance administrative du véhicule et de la distance parcourue. Voici les barèmes à appliquer pour l’année 2023 :
Barèmes Kilométriques pour les Motocyclettes et Cyclomoteurs
Les barèmes pour les motocyclettes et cyclomoteurs sont également établis en fonction de la puissance administrative et de la distance parcourue. Voici les barèmes à appliquer pour 2023 :
À qui s’appliquent ces barèmes ?
Les barèmes peuvent être appliqués à toute personne propriétaire ou copropriétaire de son véhicule, celles qui louent une voiture, ou celles qui utilisent un véhicule à titre gratuit. Cependant, il est important de justifier de la prise en charge des frais couverts par le barème, notamment pour les véhicules utilisés à titre gratuit.
L’Alternative : Déduction des Dépenses Réelles
Pour ceux qui préfèrent déduire leurs frais réels, cette option est également possible. Cependant, seuls les frais engagés pour le transport du domicile au lieu de travail sont déductibles. Il est donc nécessaire de proratiser les frais en fonction des kilomètres parcourus à titre professionnel.
Une réforme a eu un impact sur la comptabilité et l’imposition des rémunérations des associés de SEL (nouveau régime SEL) liées à une activité libérale. Le nouveau régime de rémunération des associés de SEL pour la comptabilité des BNC dévoilé entre
décembre 2022 et janvier 2023 est une évolution catégorielle aligne désormais la rémunération technique des associés de SEL sur la catégorie des Bénéfices Non Commerciaux (BNC). Bien que prévue initialement pour le 1er janvier 2023, une année de transition a permis aux associés de SEL de se conformer à l’ancienne doctrine jusqu’à l’imposition des revenus de l’année 2023.
À partir du 1er janvier 2024, il est prévu que les rémunérations techniques des associés de SEL soient déclarées et imposées comme des BNC, sauf dans des situations exceptionnelles où une relation de subordination avec la société caractérise une activité salariée. Cette exception est toutefois considérée comme rare, étant donné la difficulté à concilier un lien de subordination avec l’exercice d’une profession libérale. Pour les gérants majoritaires de SELARL et les gérants de SELCA, lorsque les rémunérations techniques ne peuvent être distinguées de leurs rémunérations de mandataires sociaux, elles resteront imposées conformément aux conditions de l’article 62 du CGI.
Le BOFIP apporte des précisions importantes pour les gérants majoritaires de SELARL. Il stipule que les rémunérations liées à la fonction de gérant couvrent les tâches effectuées en dehors de l’activité libérale, excluant les responsabilités administratives liées à cette activité. Une part de 5% de la rémunération totale des gérants majoritaires de SELARL et des gérants de SELCA, attribuée à leurs activités libérales et de gestion, est considérée comme imposable selon l’article 62 du CGI.
Le régime “micro-BNC” s’applique aux rémunérations techniques des associés de SEL, avec un seuil de 77 700 € HT. L’option pour la déclaration contrôlée reste disponible, exigeant la déclaration annuelle du résultat dans la déclaration n° 2035. L’obtention d’un numéro SIREN est nécessaire pour les associés exerçant une activité technique au sein de la SEL, sans toutefois s’immatriculer en tant qu’entreprise individuelle.
L’article 1655 sexies du CGI souligne que l’associé d’une SEL ne peut pas opter pour l’assimilation à une entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée (EURL), que ce soit en tant qu’associé direct ou via une SPFPL. Cette restriction découle du fait qu’en devenant associé d’une SEL, le professionnel apporte sa clientèle sous forme de fonds d’exercice libéral, rendant incompatible la définition d’entrepreneur individuel.
TVA, Facturation, CFE, et épargne salariale: points importants à noter
Source : infodoc-experts
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Alors, pourquoi pas vous ?
Les médecins conventionnés du secteur 1, tels que les médecins généralistes, spécialistes médicaux, chirurgiens et spécialistes chirurgicaux et électroradiologistes installés (titulaires ou collaborateurs), relevant du régime de la déclaration contrôlée (n°2035), ne sont pas obligés de tenir la comptabilité réelle des frais liés à leur profession. Pour déterminer leur revenu imposable, l’administration fiscale a mis en place ce barème.
Le principe
Concrètement, les médecins conventionnés du secteur 1 ont le choix entre la déduction du montant réel des frais liés à leur profession, ou une évaluation forfaitaire de ces dépenses égale à 2% du montant brut des recettes. Dans ce cas, un abattement de 2 % sur le chiffre d’affaires global est réalisé et déduit fiscalement en bénéfice.
Exemple
Pour un chiffre d’affaires de 100 000€, si un médecin ne souhaite pas tenir la comptabilité réelle de ses frais liés à sa profession, il peut forfaitairement déduire à ce titre : 2 % de 100 000 € = 2000 €.
Le montant brut des recettes pris en compte pour déterminer l’assiette de la déduction forfaitaire de 2% inclut les honoraires et toutes les recettes encaissées au cours de l’année.
Quels frais sont couverts par la déduction forfaitaire de 2%?
Les frais de représentation, de réception, de prospection, des cadeaux professionnels, des travaux de recherche, des frais de blanchissage et des frais liés aux petits déplacements sont les dépenses auxquelles l’administration fiscale accorde des déductions spécifiques.
Quelques points de détails
Quels frais doivent être enregistrés séparément ?
Les frais de congrès et formation ne sont pas couverts par la déduction forfaitaire de 2 % et peuvent être déduits pour leur montant réel.
En ce qui concerne les cadeaux ou les chèques-cadeaux attribués au personnel et qui constituent des compléments de rémunération, ils ne sont pas considérés comme des cadeaux professionnels et ne sont donc pas compris dans la déduction forfaitaire de 2 %.
Les frais liés à l’utilisation du véhicule professionnel (carburant, etc) ne sont pas concernés par l’estimation et doivent être déduits au réel (frais réels ou barème).
Quand et comment l’appliquer?
L’option pour la déduction forfaitaire de 2% doit être exercée avant le 1er janvier de l’année concernée, et l’inscription des frais correspondants à un poste de charges durant l’année vaut renonciation à l’option.
Les praticiens adhérents d’une association agréée qui optent pour la déduction forfaitaire de 2 % doivent enregistrer ces dépenses en comptabilité dans le poste « prélèvements personnels » ou « compte de l’exploitant ».
source : bofip.impots.gouv.fr
Les dépenses engagées par les médecins sont généralement faibles, les montants ainsi déduits grâce au barème forfaitaire sont, dans la majorité des cas, supérieurs aux dépenses réelles du médecin. La plupart des cabinets l’appliquent pour tous ces clients.
Chez les cabinets clients d’Ytems, 98,2% des médecins généralistes conventionnés de secteur I appliquent la déduction forfaitaire de 2% plutôt que les frais réels.
Comme vous l’avez compris, appliquer la déduction forfaitaire de 2% suppose que la majorité des dépenses doivent être enregistrées en compte d’exploitant à l’exception de celles liées aux congrès et aux formations.
Lorsque cette option est sélectionnée, Ytems génère automatiquement l’écriture entre comptes de banque et compte d’exploitant à l’apparition de la transaction couverte par la déduction forfaitaire de 2%. Et dans le cas ou les frais sont liés à des congrès ou formation, il suffit à l’utilisateur BNC d’appliquer le tag “Frais de congrès” ou “Formation” au justificatif concerné. La dépense sera alors enregistrée au compte de charge.
À la lecture du texte de loi, les frais de repas pris seul sur le lieu de travail ne sont pas mentionnés. Ils peuvent donc être considérés comme étant déductibles en plus du barème forfaitaire - contrairement aux invitations confrères qui sont incluses dans les 2%.
Dans ce cas, le BNC transmet son justificatif - qui est automatiquement associé à la transaction bancaire - et applique le tag “Repas seul”. La quote-part déductible est instantanément enregistrée en compte de charge et le reste en compte d’exploitant - voir article blog repas seul.
Pour plus d’informations : contact@ytems.co