Passez moins de temps sur la saisie, plus avec vos clients
Découvrir Ytems
Transformez l'accompagnement de vos clients
Découvrir Ytems
Partager l’article
Fiscalité
3 min

Tout savoir sur la 2035 pour les BNC

Dernière mise à jour : 
15.06.2025

La déclaration 2035 concerne les professions libérales opérant sous le régime de la déclaration contrôlée. Elle est obligatoire pour les entreprises dont le chiffre d’affaires dépasse le seuil de 77 700 € (chiffre 2024) et qui ont choisi de renoncer au régime micro-BNC, ainsi que pour certaines professions qui ne sont pas éligibles à ce régime, telles que les huissiers et les notaires.

La déclaration 2035 constitue un élément essentiel pour les professions libérales exerçant sous le régime BNC (Bénéfices Non Commerciaux), offrant un moyen de déclarer leurs revenus professionnels en vue du calcul de l’impôt. Obligatoire pour tous les professionnels relevant du régime réel de la déclaration contrôlée, la 2035 est un document à présenter lors d’un contrôle fiscal. Cependant, elle ne concerne pas les personnes soumises au micro-BNC ou à l’impôt sur les sociétés.

Composée de plusieurs annexes, la déclaration 2035 comprend notamment la déclaration principale 2035-SD, qui résume les informations de l’entreprise telles que le bénéfice, les plus-values, les amortissements, et la répartition du résultat entre les associés le cas échéant. Les autres annexes, telles que la 2035-A-SD et la 2035-B-SD, fournissent un détail des résultats et des dépenses par compte. En outre, des sections telles que la 2035-E-SD, utilisée pour déterminer la valeur ajoutée de l’entreprise, sont destinées aux professionnels réalisant un chiffre d’affaires supérieur à 152 500 €.

Il est important de noter que la déclaration 2035 est distincte de la déclaration de revenus 2042, qui permet de déclarer les revenus de l’ensemble des membres d’un foyer fiscal en vue du calcul de l’impôt sur le revenu. Les professionnels libéraux doivent d’abord remplir la déclaration 2035 pour établir le bénéfice de leur entreprise, puis reporter ce bénéfice dans la déclaration 2042 pour déterminer le montant de l’impôt sur le revenu du foyer fiscal. Une annexe spécifique, la 2042-C-PRO, est destinée aux indépendants pour reporter le montant de leurs bénéfices dans la déclaration 2042.

Calcul du bénéfice pour la déclaration 2035

Le calcul du bénéfice imposable pour la déclaration 2035 s’effectue en déduisant les dépenses professionnelles des recettes encaissées générées par l’activité de l’entreprise. Si les dépenses dépassent les recettes, le déficit peut être reporté sur le revenu des 6 années suivantes. Les dépenses déductibles incluent notamment les frais d’installation, les achats de fournitures, les loyers de locaux professionnels, les frais de personnel, les impôts professionnels, les frais de déplacement, et bien d’autres encore.

Échéances de la déclaration 2035 pour les BNC

La déclaration 2035 doit être remplie au début de l’année fiscale N+1 et envoyée avant le deuxième jour ouvré suivant le premier mai. Par exemple, pour les revenus de l’année 2023, la déclaration 2035 devra être effectuée à partir de janvier 2024. Les professionnels libéraux peuvent remplir cette déclaration directement sur impot.gouv.fr ou via la télétransmission, en utilisant un logiciel de comptabilité en ligne ou en s’adressant à un expert-comptable.

Pour toute modification de la liasse fiscale, deux cas de figure se présentent : si le service de transmission est toujours ouvert, une nouvelle déclaration peut être envoyée pour remplacer la précédente ; si le service est fermé, un service de télécorrection est disponible de août à décembre pour effectuer les modifications nécessaires.

Les documents nécessaires pour clôturer une déclaration 2035 en profession libérale

La préparation d’une liasse fiscale 2035 exige la collecte de certains documents essentiels pour mener à bien les différentes étapes. Voici un aperçu des étapes concernées et des documents correspondants :

  1. Ventilation des échéances d’emprunt : Si un emprunt a été contracté, l’échéancier est nécessaire pour ventiler correctement les paiements.
  2. Cotisations facultatives : Les attestations de déductibilité Madelin et les Plans d’Épargne Retraite (PER) sont requises pour les cotisations facultatives.
  3. Ventilation des cotisations URSSAF : Cette étape nécessite deux documents :
  • L’Annexe 1 : Détail des cotisations définitives de l’année précédente.
  • L’Annexe 2 : Détail des cotisations provisionnelles de l’année en cours ou les échéanciers disponibles sur le site de l’URSSAF.
  1. Initialisation et vérification des comptes financiers : Les relevés bancaires du mois de janvier de l’année précédente et de l’année en cours sont requis pour cette étape.
  2. Saisie des comptes communs ou de la SCM (si applicable) : Si des comptes communs ou une Société Civile de Moyens (SCM) sont impliqués, un relevé détaillé des dépenses réparties entre les associés est nécessaire.

Assurez-vous d’avoir tous ces documents en main avant de commencer la clôture de la déclaration 2035 afin de faciliter le processus et d’éviter tout retard dans vos obligations fiscales.

Erreurs courantes à éviter lors du remplissage du formulaire 2035

Le formulaire 2035, bien que nécessaire pour déclarer les revenus professionnels, peut parfois conduire à des erreurs fréquentes, dont certaines sont évitables avec une bonne préparation. Voici cinq erreurs courantes à surveiller :

  1. Frais de véhicules au réel et barème kilométrique : Il est crucial de choisir entre déduire les frais réels ou utiliser le barème kilométrique pour les véhicules, car les deux méthodes ne sont pas cumulables. Une erreur à ce niveau peut entraîner le rejet de la comptabilité et des pénalités de retard, donc vigilance est de mise.
  2. Achats et cessions d’immobilisations : Oublier d’enregistrer une cession d’immobilisation ou amortir un bien que vous n’avez plus peut entraîner des complications lors d’un contrôle fiscal. Veillez à tenir votre registre d’immobilisations à jour pour éviter ces problèmes.
  3. Chèques “à cheval” sur deux années : Les chèques encaissés à cheval sur deux années fiscales doivent être correctement rapprochés pour éviter toute confusion. Une étape de clôture peut faciliter cette tâche en classant correctement les chèques selon l’année fiscale appropriée.
  4. Impôt sur le revenu et charges déductibles : Il est important de noter que l’impôt sur le revenu et la taxe d’habitation ne sont pas des dépenses déductibles. Cette erreur peut facilement être évitée en comprenant quelles dépenses sont réellement déductibles dans le cadre de la déclaration fiscale.
  5. Droit à l’erreur : En cas d’erreur après l’envoi de la déclaration 2035, il est essentiel de rectifier rapidement. Attendre en espérant que l’erreur passe inaperçue peut entraîner des conséquences lors de contrôles fiscaux ultérieurs. N’hésitez pas à envoyer une déclaration fiscale rectificative pour corriger toute erreur identifiée.

Maintenant que vous êtes informé sur le processus de la déclaration 2035, n’hésitez pas à nous contacter pour toute question. Rejoignez-nous sur Linkedin pour suivre nos actualités.

Augustin Artru
Écrit par
Augustin Artru
Co-founder & CEO, Ytems

Ces articles pourraient vous intéresser

Voir tous nos articles
Fiscalité
3 min

Barèmes Kilométriques 2023 : les nouvelles directives

Par défaut, les charges de véhicule sont déduites aux frais réels, nécessitant la collecte minutieuse de toutes les factures et justificatifs, avec une proportion d’usage professionnel à prendre en compte. Cette complexité est accentuée par la diversité des situations, que la voiture soit détenue à titre personnel ou professionnel. Pour simplifier ces démarches fastidieuses, l’État propose un barème d’indemnités kilométriques, remplaçant ainsi les calculs détaillés. Découvrons ensemble les barèmes applicables en 2024 pour les dépenses effectuées en 2023.

Les Barèmes Kilométriques : Un Outil Précieux

Les barèmes kilométriques établis par l’administration fiscale prennent en compte divers éléments pour évaluer les frais de déplacement. Ces éléments comprennent notamment la dépréciation du véhicule, les frais de réparation, les dépenses de pneumatiques, la consommation de carburant et les primes d’assurance. Toutefois, les frais de stationnement et de péages ne sont pas inclus dans ces barèmes, mais peuvent être déduits en supplément.

Comment Fonctionnent les Barèmes ?

Les barèmes varient en fonction de la puissance administrative du véhicule et de la distance parcourue dans l’année. Ils sont répartis en trois catégories : automobiles, motocyclettes et cyclomoteurs. Chaque année, ces barèmes sont fixés par arrêté et publiés au Journal Officiel.

Barèmes Kilométriques pour les Voitures

Pour les automobiles, les barèmes varient en fonction de la puissance administrative du véhicule et de la distance parcourue. Voici les barèmes à appliquer pour l’année 2023 :

Barèmes Kilométriques pour les Motocyclettes et Cyclomoteurs

Les barèmes pour les motocyclettes et cyclomoteurs sont également établis en fonction de la puissance administrative et de la distance parcourue. Voici les barèmes à appliquer pour 2023 :

À qui s’appliquent ces barèmes ?

Les barèmes peuvent être appliqués à toute personne propriétaire ou copropriétaire de son véhicule, celles qui louent une voiture, ou celles qui utilisent un véhicule à titre gratuit. Cependant, il est important de justifier de la prise en charge des frais couverts par le barème, notamment pour les véhicules utilisés à titre gratuit.

L’Alternative : Déduction des Dépenses Réelles

Pour ceux qui préfèrent déduire leurs frais réels, cette option est également possible. Cependant, seuls les frais engagés pour le transport du domicile au lieu de travail sont déductibles. Il est donc nécessaire de proratiser les frais en fonction des kilomètres parcourus à titre professionnel.

Profession libérale
3 min

Le nouveau régime de rémunération des associés de SEL pour la comptabilité des BNC

Changements majeurs pour la comptabilité des BNC en 2023 : la mutation du régime de rémunération en SEL

Une réforme a eu un impact sur la comptabilité et l’imposition des rémunérations des associés de SEL (nouveau régime SEL) liées à une activité libérale. Le nouveau régime de rémunération des associés de SEL pour la comptabilité des BNC dévoilé entre

décembre 2022 et janvier 2023 est une évolution catégorielle aligne désormais la rémunération technique des associés de SEL sur la catégorie des Bénéfices Non Commerciaux (BNC). Bien que prévue initialement pour le 1er janvier 2023, une année de transition a permis aux associés de SEL de se conformer à l’ancienne doctrine jusqu’à l’imposition des revenus de l’année 2023.

Les déclarations et impositions en tant que BNC en 2024

À partir du 1er janvier 2024, il est prévu que les rémunérations techniques des associés de SEL soient déclarées et imposées comme des BNC, sauf dans des situations exceptionnelles où une relation de subordination avec la société caractérise une activité salariée. Cette exception est toutefois considérée comme rare, étant donné la difficulté à concilier un lien de subordination avec l’exercice d’une profession libérale. Pour les gérants majoritaires de SELARL et les gérants de SELCA, lorsque les rémunérations techniques ne peuvent être distinguées de leurs rémunérations de mandataires sociaux, elles resteront imposées conformément aux conditions de l’article 62 du CGI.

Les tâches administratives pour les gérants majoritaires de SELARL

Le BOFIP apporte des précisions importantes pour les gérants majoritaires de SELARL. Il stipule que les rémunérations liées à la fonction de gérant couvrent les tâches effectuées en dehors de l’activité libérale, excluant les responsabilités administratives liées à cette activité. Une part de 5% de la rémunération totale des gérants majoritaires de SELARL et des gérants de SELCA, attribuée à leurs activités libérales et de gestion, est considérée comme imposable selon l’article 62 du CGI.

Options et déclarations: points clés à prendre en compte

Le régime “micro-BNC” s’applique aux rémunérations techniques des associés de SEL, avec un seuil de 77 700 € HT. L’option pour la déclaration contrôlée reste disponible, exigeant la déclaration annuelle du résultat dans la déclaration n° 2035. L’obtention d’un numéro SIREN est nécessaire pour les associés exerçant une activité technique au sein de la SEL, sans toutefois s’immatriculer en tant qu’entreprise individuelle.

Associés de SEL et SPFPL: restriction d’option EURL et catégorie des BNC

L’article 1655 sexies du CGI souligne que l’associé d’une SEL ne peut pas opter pour l’assimilation à une entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée (EURL), que ce soit en tant qu’associé direct ou via une SPFPL. Cette restriction découle du fait qu’en devenant associé d’une SEL, le professionnel apporte sa clientèle sous forme de fonds d’exercice libéral, rendant incompatible la définition d’entrepreneur individuel.

TVA, Facturation, CFE, et épargne salariale: points importants à noter

  • Les rémunérations techniques des associés de SEL ne sont pas soumises à la TVA, et aucune obligation de facturation n’est imposée.
  • La CFE et la CVAE s’appliquent aux SEL en tant que sociétés commerciales exerçant une activité libérale, mais les associés peuvent être imposés individuellement s’ils exercent une activité non salariée distincte.
  • Bien que les professionnels libéraux dans une SEL puissent bénéficier du régime social d’assimilés-salariés, ils ne sont pas soumis aux dispositions du code du travail applicables aux salariés. Cependant, ils peuvent profiter des dispositifs d’épargne salariale en tant que dirigeants dans certaines situations.
Tableau récapitulatif du nouveau régime fiscal et social des associés de SEL (BNC)

Source : infodoc-experts

Optimisez votre cabinet avec Ytems

Découvrez comment effectuer des transitions SEL → BNC tout en douceur avec Ytems. Nous accompagnons des milliers de BNC depuis 5 ans, les cabinets d’expertise comptable nous font confiance pour gérer au mieux leurs clients en profession libérale.

Alors, pourquoi pas vous ?

Expert-comptable
3 min

La déduction forfaitaire de 2% pour les BNC

Qu’est-ce que c’est ?

Les médecins conventionnés du secteur 1, tels que les médecins généralistes, spécialistes médicaux, chirurgiens et spécialistes chirurgicaux et électroradiologistes installés (titulaires ou collaborateurs), relevant du régime de la déclaration contrôlée (n°2035), ne sont pas obligés de tenir la comptabilité réelle des frais liés à leur profession. Pour déterminer leur revenu imposable, l’administration fiscale a mis en place ce barème.

Le principe

Concrètement, les médecins conventionnés du secteur 1 ont le choix entre la déduction du montant réel des frais liés à leur profession, ou une évaluation forfaitaire de ces dépenses égale à 2% du montant brut des recettes. Dans ce cas, un abattement de 2 % sur le chiffre d’affaires global est réalisé et déduit fiscalement en bénéfice.

Exemple

Pour un chiffre d’affaires de 100 000€, si un médecin ne souhaite pas tenir la comptabilité réelle de ses frais liés à sa profession, il peut forfaitairement déduire à ce titre : 2 % de 100 000 € = 2000 €.

Le montant brut des recettes pris en compte pour déterminer l’assiette de la déduction forfaitaire de 2% inclut les honoraires et toutes les recettes encaissées au cours de l’année.

Quels frais sont couverts par la déduction forfaitaire de 2%?

Les frais de représentation, de réception, de prospection, des cadeaux professionnels, des travaux de recherche, des frais de blanchissage et des frais liés aux petits déplacements sont les dépenses auxquelles l’administration fiscale accorde des déductions spécifiques.

Quelques points de détails

  • Les frais de blanchissage sont couverts par l’estimation forfaitaire de l’administration fiscales, aussi bien pour les dépenses qui concernent le professionnel ou les salariés (blouses, robe d’avocat et entretien).
  • Les frais de petits déplacements couverts sont ceux liés liées à l’usage d’un moyen de transport différent du véhicule professionnel (transports en commun, parking etc).
  • Les cadeaux attribués au personnel et non soumis aux cotisations sociales sont couverts par cette déduction.

Quels frais doivent être enregistrés séparément ?

Les frais de congrès et formation ne sont pas couverts par la déduction forfaitaire de 2 % et peuvent être déduits pour leur montant réel.

En ce qui concerne les cadeaux ou les chèques-cadeaux attribués au personnel et qui constituent des compléments de rémunération, ils ne sont pas considérés comme des cadeaux professionnels et ne sont donc pas compris dans la déduction forfaitaire de 2 %.

Les frais liés à l’utilisation du véhicule professionnel (carburant, etc) ne sont pas concernés par l’estimation et doivent être déduits au réel (frais réels ou barème).

Quand et comment l’appliquer?

L’option pour la déduction forfaitaire de 2% doit être exercée avant le 1er janvier de l’année concernée, et l’inscription des frais correspondants à un poste de charges durant l’année vaut renonciation à l’option.

Les praticiens adhérents d’une association agréée qui optent pour la déduction forfaitaire de 2 % doivent enregistrer ces dépenses en comptabilité dans le poste « prélèvements personnels » ou « compte de l’exploitant ».

source : bofip.impots.gouv.fr

Les pratiques en cabinet

Les dépenses engagées par les médecins sont généralement faibles, les montants ainsi déduits grâce au barème forfaitaire sont, dans la majorité des cas, supérieurs aux dépenses réelles du médecin. La plupart des cabinets l’appliquent pour tous ces clients.

Chez les cabinets clients d’Ytems, 98,2% des médecins généralistes conventionnés de secteur I appliquent la déduction forfaitaire de 2% plutôt que les frais réels.

Ytems et l’automatisation des affectations

Comme vous l’avez compris, appliquer la déduction forfaitaire de 2% suppose que la majorité des dépenses doivent être enregistrées en compte d’exploitant à l’exception de celles liées aux congrès et aux formations.

Lorsque cette option est sélectionnée, Ytems génère automatiquement l’écriture entre comptes de banque et compte d’exploitant à l’apparition de la transaction couverte par la déduction forfaitaire de 2%. Et dans le cas ou les frais sont liés à des congrès ou formation, il suffit à l’utilisateur BNC d’appliquer le tag “Frais de congrès” ou “Formation” au justificatif concerné. La dépense sera alors enregistrée au compte de charge.

Cas particulier des frais de repas

À la lecture du texte de loi, les frais de repas pris seul sur le lieu de travail ne sont pas mentionnés. Ils peuvent donc être considérés comme étant déductibles en plus du barème forfaitaire - contrairement aux invitations confrères qui sont incluses dans les 2%.

Dans ce cas, le BNC transmet son justificatif - qui est automatiquement associé à la transaction bancaire - et applique le tag “Repas seul”. La quote-part déductible est instantanément enregistrée en compte de charge et le reste en compte d’exploitant - voir article blog repas seul.

Pour plus d’informations : contact@ytems.co